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MEMBRES

Le collectif A3, ce sont trois jeunes artistes.  Des artistes avec trois pratiques différentes mais des affinités esthétiques indéniables. Leurs pratiques résonnent. Elles  partagent un ancrage dans le vécu, le quotidien et l’intime. Des traits communs renforcés par leur nouveau mode de création en collectif, au sein d’un même espace.

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MATHILDE ZAFIROV

Mathilde s'empare du vécu pour façonner des expériences qu'elle tient à situer. Sa pratique est
protéiforme, tant qu’elle transmet sa vivacité, issue d’un esprit aussi bien poétique
qu'humoristique. De l'écriture à l'installation en passant par de l'édition, les projets de l’artiste
traduisent une sensibilité modelée au gré de son quotidien. L’espace d’exposition devient le lieu
de restitution des actions menées par Mathilde, le plus souvent dans l’espace urbain, parfois à
son tour site de monstration de ses pièces, dont le destin est confié aux intempéries, aux
passants ou encore aux agents de la municipalité. Le dédale des rues constitue le territoires
d’investigation de l’artiste, qu’elle y intervienne ou en récolte des fragments, attirant l’attention
sur ces zones de transit.

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ALEXIANE LE ROY

Sous le béton, la sensibilité!

Alexiane ouvre une brèche de laquelle s’échappe le dialogue entre la matière et le corps. Qui est l’étranger entre le corps ou le matériau ? Elle s’en amuse, crée d’étonnantes analogies entre les processus organiques du corps et les propriétés des matériaux. 

Elle s’empare des failles et des accidents, transforme. Elle soigne, répare les architectures avec la précision et la rigueur d'un chirurgien. Elle incise dans ce qui l’entoure, découpe des ombres, les consigne. Avec une attention particulière, elle décortique ses expériences, prélève de son quotidien, intervient sur son environnement. 

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MARIE ROSIER

Le travail de Marie traduit une sensibilité à vif qu’elle transpose par le biais d’actions, d’installations et d’écriture. Suivre son travail, c’est adhérer à sa poésie. D’ailleurs elle en écrit. Elle la déploie quand elle pratique. Elle est cheffe d’instants touchants.

Les mots demeurent, elle emploie leur matérialité afin d’assurer une continuité entre la page et le réel. Ainsi, vie et poésie sont réunies.

Vous pouvez déambuler dans ce recueil aux divers registres, traversant la palette des émotions. Tantôt l’ambiance est légère avec des jeux de mots situés pour surprendre, tantôt elle est au recueillement, avec des franges d’existence nous plongeant dans une narration affectée par le souvenir.

En constituant une bibliothèque d’écrits et d’images d'autrui, elle parvient à une poïétique de la réminiscence, essentielle au sentiment humain. Ainsi, elle navigue d’une intimité profonde à une universalité unifiante.

Durant ses écrits performés, Marie jette à nos oreilles des bouteilles à la mer, dont le fracas est plein du tintement de ses voix. Un flot, trop plein de quelque chose, qu’elle doit évacuer. On peut dire qu’elle crée par nécessité. Elle se vide d’un trait, c’est sa manière de se réguler. Une fois le cri sorti, elle l’observe, le décortique. Ensuite, elle le cultive dans le terreau fertile du cœur apaisé. Là : hargne sublimée. Persiste une certaine brutalité à laquelle on ne peut résister, les textes de Marie nous sont remis d’un « TIENS » silencieux mais palpable. T’échapperas pas à la sensiblerie. Des mots en fer dans une voix de velours.

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